Pratiquer le longe côte à Notre Dame de Monts pour le bonheur de vos poumons.
Un peu d’histoire
LCMA
Notre Dame de Monts
Certains se demanderont sans doute comment toute cette affaire de marche aquatique montoise a commencé…
Au
niveau
national,
l’histoire
est
assez
simple
et
n’importe
quel
longeur
un
peu
renseigné
vous
en
rappellera
volontiers
la
genèse.
Il
est,
en
effet,
de
notoriété
publique
qu’en
2005
Thomas
Wallyn,
entraîneur
professionnel
d’aviron,
cherchant
un
moyen
de
garder
en
forme
ses
champions
pendant
la
saison
hivernale,
eu
l’excellente
idée
de
les
faire
pagayer
tout
en
marchant
dans
la
mer
:
l’activité
«
longe-côte
»,
ou,
comme
on
dit
à
présent,
la
«
marche
aquatique
côtière
»,
était
née.
L’idée
était
bonne
et
l’avenir
le
confirma
avec
la
multiplication
des
clubs
le
long
des
côtes
françaises
depuis
les
Hauts-de-France,
berceau
de
la
discipline.
Aujourd’hui,
et
malgré
les
perturbations
dues
à
la
récente
crise
sanitaire,
la
marche
aquatique
côtière
représenterait
à
présent
15
000
licenciés,
regroupés
au
sein
de
la Fédération Française de Randonnée (FFR), sans compter les indépendants qui préfèrent longer seuls.
Le longe-côte à Notre-Dame-de-Monts
L’éclosion
de
l’activité
au
sein
du
Pôle
nautique
de
NDDM
est
en
revanche
plus
floue.
Les
«
anciens
»
se
rappellent
cependant
que
les
premiers
pas
du
longe-côte
ont
eu
lieu
à
l’automne
2012
au
sein
du
Pôle
nautique,
à
l’initiative
de
deux moniteurs du Pôle.
La
date
exacte
de
la
première
séance
est
sujette
à
caution,
de
même
que
la
diffusion
de
l’information
au-delà
des
limites de Notre-Dame-de-Monts.
Toujours
est-il
qu’un
samedi
après-midi
de
septembre,
une
dizaine
de
curieux,
de
Notre-Dame
ou
d’ailleurs,
s’est
jeté
à
l’eau
pour
tenter
l’expérience.
Le
baptême
a
dû
être
plaisant
car
ils
sont
revenus
la
semaine
d’après,
puis
la
suivante, entraînant au passage de nouveaux amateurs qui sont eux-mêmes revenus en faisant des émules.
Dix
ans
plus
tard,
le
groupe
s’est
bien
étoffé,
atteignant,
malgré
la
crise
Covid,
plus
d’une
centaine
de
participants
réguliers.
Mais n’anticipons pas.
Au
départ,
le
longe-côte
à
Notre-Dame,
c’est
une
poignée
de
pratiquants
qui
vient
faire
trempette
le
samedi
après-
midi,
à
l’heure
du
goûter.
L’année
de
pratique
se
répartit
alors
en
deux
saisons
:
de
septembre
à
octobre,
avant
une
coupure hivernale et une reprise en mars avant de terminer fin juin, saison touristique estivale oblige.
L’année
suivante,
les
sorties
se
décalent
sur
le
samedi
matin,
toujours
avec
la
double
coupure
hivernale/estivale.
Mais
le
nombre
de
pratiquants
augmente,
et
certains
regrettent
de
ne
pouvoir
profiter
de
l’été
-la
meilleure
saison-
pour
continuer
à
pratiquer.
Les
deux
animateurs
du
Pôle
lancent
alors
en
2013
l’idée
de
former
des
animateurs
bénévoles
qui
pourraient
les
assister,
voire
les
remplacer
lorsqu’ils
sont
mobilisés
pour
l’accueil
de
la
population
estivale
sur
les
autres
activités
proposées
par
le
Pôle
nautique.
Une
demi-douzaine
d’audacieux
se
porte
volontaire,
ce
qui
tombe
bien
car
l’activité
est
en
train
de
se
structurer
au
niveau
national
avec
le
réseau
«
Sentiers
bleus
»
et
que
des
formateurs peuvent intervenir sur la façade atlantique.
Cette
première
formation
durera
plusieurs
mois,
associant
théorie
et
pratique,
notamment
secourisme
nautique
et
aisance
aquatique
un
certain
week-end
de
février
où
le
ciel
était
«
bas
et
lourd
»,
et
la
mer
«
formée
».
Au
final,
tous
les apprentis animateurs termineront et valideront cette formation en juin 2014 : la section Longe-côte était née.
Il
était
temps
:
le
nombre
de
pratiquants
et,
surtout,
de
pratiquantes
(le
ratio
«
un
tiers
de
longeurs
pour
deux
tiers
de
longeuses
»
reste
pratiquement
identique
depuis
le
début
de
l’activité)
continuait
d’augmenter
à
Notre-Dame
et
un
championnat
de
France
était
en
train
de
voir
le
jour
:
la
première
édition
eut
lieu
en
octobre
2015
à
Leffrinckoucke,
dans
les
Hauts
de
France,
en
hommage,
sans
doute,
au
créateur
du
Longe-côte.
La
délégation
montoise
ne
démérita
pas lors de cette confrontation sportive, bien qu’amicale.
Qui
dit
compétition,
dit
entraînements
:
petit
à
petit,
ceux-ci
se
sont
multipliés
tout
au
long
de
la
semaine,
encadrés
par
les
moniteurs
du
Pôle
ou
par
les
bénévoles
de
la
section
LC,
en
version
«
sportive
»
ou
en
version
«
loisirs
»,
et
avec
un
allongement
de
la
période
de
pratique
pour
occuper
l’ensemble
des
douze
mois
de
l’année.
Aujourd’hui,
le
LC/MA à NDDM, c’est 4 à 5 sorties hebdomadaires, de janvier à décembre, sauf contre-indication météorologique.
L’arrivée
du
Covid
et
des
confinements
successifs
a
entraîné
une
pause
dans
la
pratique,
mais
malgré
la
fermeture
temporaire,
pour
raisons
sanitaires,
des
locaux
du
Pôle,
les
courageux
longeurs
et
longeuses
n’ont
pas
hésité
à
braver
la
froidure
et
la
pluie
pour
se
changer
sur
le
parking
du
remblai
avant
de
se
mettre
à
l’eau
et,
surtout,
après
être
sorti
de l’eau (beaucoup moins confortable…).
L’histoire ne s’arrête pas là, mais à présent, c’est à vous de l’écrire en venant nous rejoindre dans l’eau.